Par où commencer, tellement à raconter. Je suis partie 5 jours en Indonésie avec Elsa, Sarah et Alexis, sur le Sulawesi, à Makassar et Rantepao. Le voyage a été épique: arrivés à 20h à Makassar, on voulait prendre un bus pour Rantepao (8h) à 22h mais...le bus était complet. Mais comme c'était le seul, on a fait du forcing, on a récupéré des places pourries, enfin c'était pas vraiment des places, du coup on a pas vraiment dormi...
Le Sulawesi est une île à grande majorité chrétienne (étonnant pour le pays où il y a le plus de musulmans)
Jeudi et vendredi : Rantepao
Située dans le Toraja, cette région est connue pour ses rites funéraires un poil bizarres. Les villageois vivent dans des maisons traditionnelles tout en bois composées de 3 pièces. 2 pièces servent à vivre et dormir et la 3ème à entreposer les morts...pendant 1 an, 2 ans, 10 ans, 30 ans.. si si. En fait il faut qu'il y ait 6 morts dans le village pour les enterrer en bonne et due forme!!
Le 2ème jour, c'était sanglant, les villageois sacrifiaient les buffles et les porcs, et répartissaient ensuite la nourriture selon la catégorie sociale (high, medium, common, slaves), évidemment la dernière classe n'obtenait pas grand chose.
Nous sommes parti avec un guide la journée, il nous a mené à travers les rizières, des paysages vraiment sympas, au milieu des arbres à mangues, cacao, goyaves, vanille...
Le but de cette excursions était aussi de voir les fameuses tombes pour lesquelles Toraja est célèbre. Tout d'abord, il faut savoir qu'il n'y a que les familles nobles qui ont des funérailles dignes de ce nom (combats de buffles & co), les corps sont ensuite soit gardé dans des cercueils en hauteur de certaines cabanes ou dans la roche. Sur la photo, on peut voir des figurines (Tao Tao) à côté des tombes, il s'agit en fait des poupées qui représentent les morts. Avant la mort, le portrait est sculpté dans le bois, comme ça si la personne décède, elle aura déjà sa figurine. Cette coutume pourrait porter mauvais augure pour de nombreuses personnes...la fabrication des statues quand les gens sont 'encore vivant' ainsi tout est prêt pour le grand jour
Quant aux bébés et jeunes enfants décédés, ils sont "enterrés" dans les arbres, des creux étaient creusés dans le tronc, puis on mettait le corps, ainsi le bébé était en quelque sorte nourri par la sève, qui représente le lait maternel. Lorsque l'arbre se refermait, l'enfant pouvait alors aller au paradis.
La Thaïlande n'a plus le monopole du Land of Smile, c'est incroyable, en Indonésie, tout le monde nous souriaient (même les tout petits!), à coup de "Hello Mister" (même quand ils nous regardaient nous les filles!, c'était souvent les seuls mots qu'ils connaissaient). Dans les visites de monuments ou lieux sacrés, au lieu de prendre en photos les dits-lieux, ils nous prenaient nous en photos!
Samedi et dimanche: Makassar
On a réservé un hostel du Lonely Planet à 3€ la nuit, qui d'après le guide était un des mieux du coin:propre et bien tenu. Certes la chambre avait des draps propres mais la salle de bain (commune)...my goodness...on n'a vraiment pas les mêmes notions de propreté...
Le Sulawesi est une île à grande majorité chrétienne (étonnant pour le pays où il y a le plus de musulmans)
Jeudi et vendredi : Rantepao
Située dans le Toraja, cette région est connue pour ses rites funéraires un poil bizarres. Les villageois vivent dans des maisons traditionnelles tout en bois composées de 3 pièces. 2 pièces servent à vivre et dormir et la 3ème à entreposer les morts...pendant 1 an, 2 ans, 10 ans, 30 ans.. si si. En fait il faut qu'il y ait 6 morts dans le village pour les enterrer en bonne et due forme!!
Pas étonnant, qu'à la cérémonie à laquelle nous avons assisté, le fils qui a perdu un proche n'était pas vraiment triste, forcément si ça faisait 20 ans qu'il est décédé, il a eut le temps de faire son deuil.détail d'une maison
Une cérémonie dure 3 jours environ, nous avons assisté au 1er jour, le combat de buffles (buffalos)...Les villageois acclament les animaux toute la journée. Puis, nous avons été accueillis dans une maison traditionnelle avec notre guide.Le 2ème jour, c'était sanglant, les villageois sacrifiaient les buffles et les porcs, et répartissaient ensuite la nourriture selon la catégorie sociale (high, medium, common, slaves), évidemment la dernière classe n'obtenait pas grand chose.
Nous sommes parti avec un guide la journée, il nous a mené à travers les rizières, des paysages vraiment sympas, au milieu des arbres à mangues, cacao, goyaves, vanille...
Le but de cette excursions était aussi de voir les fameuses tombes pour lesquelles Toraja est célèbre. Tout d'abord, il faut savoir qu'il n'y a que les familles nobles qui ont des funérailles dignes de ce nom (combats de buffles & co), les corps sont ensuite soit gardé dans des cercueils en hauteur de certaines cabanes ou dans la roche. Sur la photo, on peut voir des figurines (Tao Tao) à côté des tombes, il s'agit en fait des poupées qui représentent les morts. Avant la mort, le portrait est sculpté dans le bois, comme ça si la personne décède, elle aura déjà sa figurine. Cette coutume pourrait porter mauvais augure pour de nombreuses personnes...la fabrication des statues quand les gens sont 'encore vivant' ainsi tout est prêt pour le grand jour
Quant aux bébés et jeunes enfants décédés, ils sont "enterrés" dans les arbres, des creux étaient creusés dans le tronc, puis on mettait le corps, ainsi le bébé était en quelque sorte nourri par la sève, qui représente le lait maternel. Lorsque l'arbre se refermait, l'enfant pouvait alors aller au paradis.
La Thaïlande n'a plus le monopole du Land of Smile, c'est incroyable, en Indonésie, tout le monde nous souriaient (même les tout petits!), à coup de "Hello Mister" (même quand ils nous regardaient nous les filles!, c'était souvent les seuls mots qu'ils connaissaient). Dans les visites de monuments ou lieux sacrés, au lieu de prendre en photos les dits-lieux, ils nous prenaient nous en photos!
Samedi et dimanche: Makassar
On a réservé un hostel du Lonely Planet à 3€ la nuit, qui d'après le guide était un des mieux du coin:propre et bien tenu. Certes la chambre avait des draps propres mais la salle de bain (commune)...my goodness...on n'a vraiment pas les mêmes notions de propreté...
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